Les Muséales de Tourouvre sont un service de la Communauté de Communes des Hauts du Perche. Elles rassemblent le Musée des Commerces et des Marques, le Musée de l’Émigration française au Canada et la Maison Antoine Cano, une salle d'exposition temporaire et une boutique (en accès libre aux horaires des musées).
Un premier musée de l’émigration percheronne est fondé en 1987 par la municipalité de Tourouvre et l'association Perche-Canada afin d'entretenir la mémoire de cette page d'histoire et de rendre accessible les récentes recherches de l'association. Le musée a également vocation à accueillir les descendants de ces émigrants venus renouer avec la terre de leurs ancêtres.
En 1998, sous l’impulsion de la Communauté de Communes du Haut-Perche (aujourd'hui des Hauts du Perche) et de l’association Perche-Canada, avec le soutien des gouvernements français et canadien, naissait l’idée d’un lieu de mémoire destiné à perpétuer l’épopée des colons partis de tous les horizons de France. Le Perche, terre des premiers émigrants, avait vocation à accueillir le Musée de l’Émigration française au Canada. L’implantation à Tourouvre, paroisse qui a le plus contribué à cette extraordinaire aventure, s’est imposée pour recevoir ce site à vocation internationale. En octobre 2006, le Musée de l’Émigration française ouvrait ses portes.
Depuis 2000, la Communauté de Communes est propriétaire d'une vaste collection ethnographique de plus de 32 000 objets relatifs aux objets des commerces, des marques et de la publicité. Elle a été rassemblée par Pierre Marzorati ancien commerçant et collectionneur passionné, fondateur du Musée de l’Épicerie d'autrefois de Lignorelles (fermé en 2002). Plusieurs campagnes d'inventaire ont été nécessaire pour mesurer l'étendue de la collection et permettre l'ouverture d'un espace muséographique. C'est chose faite en avril 2011 avec l'inauguration de l'exposition "Du panier au caddie, deux siècles de consommation".
En 2015, Antoine Cano contacte les Muséales pour léguer son mobilier canadien offrant l'opportunité de prolonger le discours du Musée de l’Émigration française au Canada jusqu'à l'époque contemporaine. Après l'inventaire de sa donation (mobilier, œuvres d'art, artisanat canadien et amérindien, matériel technique et scientifique...), la Maison Antoine Cano, reconstitution de sa demeure mêlant vie privée et parcours professionnel, est accessible au public depuis octobre 2016.